L’intelligence économique, outil stratégique
L’intelligence économique outil stratégique ? Pour commencer, l’auteur du livre « L’Intelligence économique pour les nuls », Éric Delbecque, présente l’historique et le concept. Mais il présente aussi l’actualité de l’IE en France. En effet, l’IE, discipline de sciences humaines transversale, est, avant tout, un outil stratégique. De fait, elle appelle à être vulgarisée et démocratisée. Egalement, elle appelle une politique publique dédiée… De fait, l’Intelligence économique est aujourd’hui une pratique incontournable, tant dans la sphère publique que privée…
Ainsi, l’IE, outil stratégique, se situe à l’intersection de nombreuses préoccupations publiques majeures de notre monde contemporain. De fait, elle a une visibilité médiatique importante. De même, elle constitue l’un des leviers puissants de la performance des entreprises. Elle l’est également de la réforme de l’Etat, appelé à devenir stratège et performant. Au final, cette synthèse des concepts, des catégories et des outils de l’intelligence économique permet de faire le point sur les grands débats dans lesquels s’inscrit aujourd’hui cette discipline en plein essor.
L’intelligence économique, outil stratégique, en résumé
Ainsi, l’IE est devenue un élément clé de l’élaboration de stratégies performantes. En effet, dans un monde d’hyper-concurrence, les savoir-faire de veille, de protection et d’influence sont indispensables pour rester compétitifs. De fait, l’IE occupe également une place prépondérante dans la coopération entre les secteurs public et privé.
L’intelligence économique pour les nuls, en résumé
Ainsi, l’IE est une histoire riche et complexe. Dans les faits, l’intelligence économique (IE) n’a rien à voir avec les “barbouzeries” dont les excès illustrent régulièrement les unes des journaux ou enflamment la blogosphère ! En revanche, elle est indispensable à la pérennité et au développement des entreprises. En effet, une croissance soutenue et la création d’emplois exigent la compétitivité des acteurs économiques. Il en est de même des PME jusqu’aux multinationales.
Et celle-ci dépend désormais de la capacité de ces organisations à anticiper, à se sécuriser. Notamment l’information stratégique, dont il fut question à l’occasion du récent débat sur le secret des affaires. Egalement, elle est appelée à façonner son environnement global. C’est-à-dire à influencer des acteurs variés sur un marché mondialisé et encombré. Dans les fait, ce sont précisément les piliers mêmes de l’intelligence économique : veille, sûreté, influence.
Elle est par ailleurs une culture du combat économique et une politique publique, en plus d’être un métier
Comme vu, l’IE doit contribuer à l’élaboration de la stratégie de l’entreprise. En résumé, s’adapter à l’âge de la guerre économique, marqué par la montée en puissance des pays émergents. Mais aussi anticiper et agir vite dans un univers complexe et conflictuel. C’est effectivement l’objet même de cette discipline qui est d’abord un dispositif opérationnel au service du business. Mais elle est aussi une coopération public/privé en faveur de l’emploi, de la dynamisation de nos territoires et de la préservation du périmètre industriel stratégique d’une nation.
Pour conclure elle est un objectif stratégique dans lequel chacun de nous a un rôle actif à jouer.